De Kashgar nous visons Osh la deuxième ville du pays située à seulement 250 km. La subtilité réside dans le passage de la frontière Chinoise qui se fait à Ulugqat 90km avant la frontière réelle.  A la gare de Kashgar on a trouvé un touriste et une locale pour partager un taxi jusqu’à Ulugqat. On était les premiers au poste de douane, on a eu l’impression de les emmerder légèrement : on les forçait à ouvrir la frontière à l’heure, les pauvres.  Les démarches ont pris une petite demi heure : 25 minutes pendant lesquelles ils ont pris nos passeports et on a attendu sans explications puis 5 minutes pour passer physiquement la douane. De là les autorités chinoises mettent en place des taxis partagés obligatoires et payants pour nous acheminer jusqu’à la frontière réelle. On voyage avec un officier qui garde les passeports jusqu’à notre sortie du territoire. On est avec un groupe de touristes européens (plus un anglais !) tout se passe bien. Heureusement quand même qu’on leur a rappelé de prendre nos passeports sinon ils restaient à la douane. Heureusement aussi qu’on avait un stylo sur nous pour le prêter à l’officier qui nous a enregistré au check point à mi chemin. Arrivés à la frontière il y a des barbelés partout et un grand portail.

On récupère les passeports et on passe enfin la frontière. De l’autre côté la détente règne, une guérite avec un soldat qui nous salue et nous propose un taxi pour le poste de douane que l’on voit au loin. Il fait beau et les montagnes sont belles, on décide de marcher les quelques kilomètres qui nous séparent de l’entrée au Kirghizistan.

Passage de douane instantané avec un officier souriant. On trouve un taxi partagé en un rien de temps. Nous voici sur la magnifique route qui nous mène à Osh au son de la techno kirghize locale (ça ne s’invente pas), le temps est splendide, les montagnes grandioses et tout s’est bien passé.

Osh n’a pas grand intérêt c’est une ville postsoviétique assez peu engageante. On voulait visiter le Kirghizistan mais on a trainé en Chine et en Mongolie. On reste donc deux jours à Osh avant de faire route pour l’Ouzbékistan où notre visa ne nous autorise à entrer qu’à partir du 1er octobre.

Le pays nous a tout de même fait envie, on a croisé beaucoup de voyageurs qui ont adoré leur séjour, et on place le pays haut dans la liste de nos prochains voyages.

Le 1er on prend le taxi vers la frontière Ouzbèque toute proche.

A pieds par la Chine – A pieds vers l’Ouzbékistan